Après le refus d’Huguette Bello, les recherches d’un premier ministres reprennent à gauche

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Le Nouveau Front Populaire (NFP) traverse une période de tension après le d’Huguette Bello pour poste de Première ministre. Les communistes, écologistes et insoumis avaient initialement soutenu la Réunionnaise, mais le Parti socialiste (PS) avait rejeté cette proposition, appelant à poursuivre les discussions pour trouver un candidat plus consensuel.

Désaccords internes au NFP

Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a confié à l’AFP que « qu’aucun nom ne faisait consensus » parmi les partenaires du NFP « à ce stade ». Depuis la victoire du NFP aux élections législatives, plusieurs noms ont été évoqués, notamment Olivier Faure, Clémence Guetté, Jean-Luc Mélenchon et Marine Tondelier, mais sans parvenir à un accord.

Pression des Insoumis

Les cadres de La France insoumise (LFI) montrent des signes d’impatience. Ils ont utilisé les réseaux sociaux pour mettre la pression sur le PS, soutenant que les écologistes et les communistes approuvaient la candidature de Bello. Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a accusé le PS de « tout bloquer ». Une réunion de l’état-major de LFI est prévue ce dimanche pour analyser la situation.

Appels à l’unité et mobilisation

Marine Tondelier, leader des écologistes, a souligné l’importance du collectif, tandis que Fabien Roussel, chef des communistes, a appelé à éviter les pressions inutiles. Un rassemblement, organisé par LFI ce dimanche à Paris, vise à réclamer un gouvernement issu du NFP. Adrien Quatennens, ancien cadre de LFI, a lancé un appel à une « grande marche populaire en direction de Matignon » le 9 juillet dernier.

Attente des propositions

Le président Emmanuel Macron a indiqué qu’il attendait des propositions concrètes et souhaitait voir la composition de la nouvelle Assemblée nationale avant de prendre une décision. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a exprimé des réserves quant à la précipitation de LFI, déclarant que « lorsque l’on s’apprête à gouverner, on doit faire la démonstration que le moment de l’agit-prop est terminé ».

Vers une solution démocratique ?

Certains membres du NFP appellent à un vote unanime des 182 députés élus sous leur bannière le 7 juillet pour désigner démocratiquement un candidat pour Matignon. Cependant, cette proposition n’a pas encore trouvé de soutien, notamment du côté de La France insoumise.

Le NFP se trouve donc à un carrefour crucial, avec des discussions en cours et des tensions persistantes entre ses différentes composantes. La recherche d’un Premier ministre consensuel se poursuit, mais le chemin vers un accord semble encore semé d’embûches.

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