Après Bertrand, Cazeneuve, Lisnard… Michel Barnier pressenti pour Matignon

Entrevue 1

Alors que l’Élysée tarde à dévoiler le nom du futur Premier ministre, plusieurs noms continuent de circuler, parmi lesquels celui de Michel Barnier. À 73 ans, l’ancien ministre des Affaires étrangères et négociateur du Brexit pour l’Union européenne semble gagner du terrain. Son profil consensuel et son expérience politique en font une figure de compromis potentielle.

Un homme de droite, apprécié à gauche

Selon une source gouvernementale, Michel Barnier a été contacté par l’Élysée mercredi, un signe qui n’a pas échappé aux observateurs politiques. Son image, moins clivante que celle d’autres personnalités, pourrait jouer en sa faveur. « Il est très apprécié des députés de droite sans être un irritant pour la gauche », confie une ministre récemment démissionnaire. Avec l’hypothèse Xavier Bertrand qui semble perdre en vigueur, Michel Barnier pourrait s’imposer comme la meilleure alternative.

Dans le camp des Républicains, l’attente se fait pesante. Emmanuel Macron a entamé des consultations en vue de trouver un chef de gouvernement qui pourrait obtenir un soutien de la droite. Toutefois, des garanties sont exigées : une orientation claire vers une politique de droite et une équipe gouvernementale capable de travailler dans la durée.

Les autres candidats sur la touche

D’autres noms, tels que Didier Migaud, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, et Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, ont également été évoqués. Toutefois, ces options ne semblent pas susciter un grand engouement. David Lisnard, maire de Cannes, est quant à lui jugé trop médiatisé, et Jean-Louis Borloo ne semble plus être en course malgré quelques initiatives auprès de ses contacts.

Dans cette période d’intense spéculation politique, le processus de nomination reste incertain. Après les espoirs déçus autour de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, Michel Barnier pourrait bien s’imposer comme le choix ultime pour Matignon. Mais dans ce jeu de chaises musicales, rien n’est encore joué.

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