Après avoir violé la résolution 1071 et l’accord de cessez-le-feu, le Liban se tourne vers le Conseil de sécurité pour exiger le retrait d’Israël

Entrevue 1

Le président libanais Michel Aoun, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Nohad Salam ont affirmé, aujourd’hui (mardi), l’importance du retrait israélien de tous les territoires libanais, soulignant la préparation de l’armée libanaise à accomplir ses missions
Dans un communiqué commun suite à leur réunion au palais de Baabda, les trois dirigeants ont déclaré : « Ils ont réaffirmé l’engagement total du Liban envers la résolution 1701, sans aucune exception, alors que le côté israélien persiste dans ses violations ».

Ils ont également souligné le rôle de l’armée libanaise et sa pleine disponibilité pour assumer ses responsabilités aux frontières reconnues, afin de préserver la souveraineté nationale et de protéger les habitants de la région.

Ils ont rappelé que le paragraphe 12 de l’accord de cessez-le-feu précisait clairement que l’accord devait être mis en œuvre intégralement dans un délai de 60 jours.

Ils ont ajouté : « Face au refus d’Israël de respecter ses engagements, les participants ont décidé de s’adresser au Conseil de sécurité de l’ONU, qui a adopté la résolution 1701, pour qu’il prenne des mesures face aux violations israéliennes et l’oblige à se retirer jusqu’aux frontières internationales ».

Les forces israéliennes ont évacué ce matin les villages et villes du sud, tout en maintenant leur présence à cinq points clés le long de la frontière.

L’Agence nationale d’information libanaise a rapporté que l’armée israélienne s’est retirée de Yaron, Maroun al-Ras, Blida, Mays al-Jabal, Houla, Markaba, Al-Adaysseh, Kfar Kila et Al-Wazani, tandis qu’elle est restée présente sur cinq sites frontaliers faisant face à « des colonies importantes ».

Selon un cessez-le-feu atteint en novembre, les forces israéliennes avaient 60 jours pour se retirer du sud du Liban après un an de conflit avec le Hezbollah. Ce délai a été prolongé jusqu’au 18 février 2025, mais l’armée israélienne a annoncé qu’elle maintiendrait ses forces dans cinq sites du sud du Liban de manière indéfinie après cette date.

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