La promesse est tenue : Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, s’est baignée dans la Seine ce samedi matin, à quinze jours des Jeux olympiques de Paris 2024. À ses côtés, Alexis Hanquinquant, triathlète et porte-drapeau tricolore pour les Jeux paralympiques.
À 7 h 33, BFM TV a diffusé en direct « Le grand plongeon » de la ministre, vêtue d’une combinaison, d’un bonnet et de lunettes. Malgré une glissade sur les pavés la précipitant dans l’eau, Amélie Oudéa-Castéra est sortie de l’eau souriante et ravie : « C’est fabuleux. Un bonheur total. On a tenu notre pari, notre promesse, notre engagement », a-t-elle déclaré au micro de RMC. L’eau, à 20 degrés, a été jugée agréable par la ministre.
Cette baignade symbolique marque la réussite du Plan baignade, lancé il y a une décennie avec un investissement de 1,4 milliard d’euros par l’État et les collectivités franciliennes pour dépolluer le fleuve. Les récents bons résultats des analyses de l’eau, collectées sur les douze derniers jours, ont permis cette démonstration de la qualité de la Seine.
Les triathlètes et nageurs olympiques pourront ainsi s’élancer dans une Seine prête pour les épreuves, qui se dérouleront au niveau du Pont Alexandre III.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, prévoit également de se baigner dans la Seine le 17 juillet, à neuf jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Elle invite les nageurs licenciés à la rejoindre pour nager dans le bras Marie, entre le quartier Saint-Paul et l’île Saint-Louis, si la qualité de l’eau le permet.
Ce plongeon historique et médiatisé montre que Paris tient ses engagements pour des Jeux olympiques écologiques et innovants, en offrant aux athlètes un cadre naturel exceptionnel en plein cœur de la capitale.
Une Seine enfin baignable
Le défi de rendre la Seine baignable pour les Jeux olympiques a été relevé grâce à une décennie d’efforts conjoints. Le Plan baignade, soutenu par l’État et les collectivités franciliennes, a permis d’améliorer la qualité de l’eau de la Seine, rendant possible la tenue des épreuves de triathlon et de nage en eau libre.
Le triathlète Alexis Hanquinquant, en nageant aux côtés de la ministre, a illustré cette réussite. Les nageurs olympiques pourront ainsi évoluer dans un environnement sain et sécurisé, contribuant à l’image d’une capitale soucieuse de l’environnement et de la santé publique.
Un symbole pour les Jeux olympiques de Paris 2024
La baignade d’Amélie Oudéa-Castéra et d’Alexis Hanquinquant dans la Seine incarne la promesse d’une ville prête pour accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Cette initiative met en lumière les efforts déployés pour offrir aux athlètes et aux Parisiens un fleuve propre et baignable, symbole d’un engagement environnemental fort.
En attendant le plongeon d’Anne Hidalgo le 17 juillet, cette première baignade reste un moment marquant dans la préparation des Jeux, illustrant la détermination et les succès des initiatives écologiques de Paris.