Amal Bentounsi (LFI) dément les accusations d’homophobie attribuées à son collectif

Amal Bentounsi, candidate du nouveau Front Populaire en Seine-et-Marne pour la France Insoumise, a fermement démenti ce mardi 18 juin avoir tenu des propos homophobes qui lui ont été attribués. La citation controversée, relayée par des militants d’extrême droite et des comptes réactionnaires, prétend qu’elle aurait déclaré : « On ne peut pas reprocher à un croyant d’être homophobe si sa religion le lui commande ». Ces accusations ont suscité des réactions indignées, notamment de la part de Gabriel Attal et Olivier Faure.

Dans un communiqué publié sur X (anciennement Twitter), Bentounsi a catégoriquement nié avoir fait de telles déclarations, qualifiant les attaques de « diffamatoires » et orchestrées par des adversaires politiques cherchant à discréditer le nouveau Front Populaire. Elle a affirmé que les propos en question, relayés par le site d’extrême droite Frontières (ex-Livre noir), ont été sortis de leur contexte et largement diffusés.

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, a réagi lors d’une interview sur BFMTV/RMC, jugeant ces propos « aberrants » et soulignant que le Front Populaire défend les libertés individuelles, y compris la liberté de vivre sa propre sexualité.

Les propos attribués à Bentounsi proviendraient d’un échange sur X entre un internaute et le collectif « Urgence notre police assassine », fondé par Bentounsi après la mort de son frère, Amine Bentounsi, tué par un policier en 2012. Amal Bentounsi a reconnu que ces phrases avaient été publiées en 2015 par ce compte collectif, mais elle assure ne pas avoir participé à cet échange. Elle critique également les journalistes pour avoir repris ces propos sans vérification.

Amal Bentounsi souligne son engagement de longue date contre les discriminations, y compris l’homophobie, et rappelle sa participation à une tribune en 2022 en faveur d’une alliance entre féministes et trans, incompatible avec les accusations d’homophobie.

Ses soutiens insistent sur la cohérence de son engagement antiraciste et contre toutes formes de discriminations, renforçant ainsi son démenti face aux accusations qui lui ont été faites.