L’Assemblée nationale est de nouveau secouée par une polémique majeure liée à la toxicomanie chez certains de ses membres. Selon des informations rapportées par Europe 1, plusieurs députés seraient suivis par le médecin de l’Assemblée pour des problèmes de dépendance à des substances, un fait qui jette une ombre sur l’institution.
Cette révélation intervient dans un contexte déjà tendu, alors que le député de La France insoumise (LFI), Andy Kerbrat, a récemment été arrêté en possession de drogue. Ce scandale relance un débat crucial sur la consommation de stupéfiants au sein même de l’organe législatif français.
Andy Kerbrat, au cœur de la tourmente
Le député Andy Kerbrat, élu de LFI, a été interpellé en octobre 2024 pour l’achat de 3-MMC, une drogue de synthèse connue pour ses effets euphorisants et stimulants. L’affaire a éclaté lorsque Kerbrat a été pris en flagrant délit dans un quartier sensible, en pleine transaction avec un dealer. Ce scandale a immédiatement suscité des réactions vives, tant dans les rangs de l’opposition que parmi ses propres collègues de La France insoumise.
Kerbrat, qui s’est toujours présenté comme un défenseur des causes sociales, notamment en matière de sécurité et de lutte contre le trafic de drogue, a vu son image ternie. Ses adversaires politiques n’ont pas manqué de pointer l’ironie de sa situation, lui qui avait publiquement dénoncé à plusieurs reprises l’insuffisance des moyens alloués à la lutte contre les trafics. La direction de LFI s’est montrée embarrassée par cette affaire, bien que certains de ses membres aient exprimé leur soutien en dénonçant une forme de « cabale médiatique ».
Révélations sur d’autres cas de toxicomanie parmi les députés
L’affaire Kerbrat a ouvert la voie à des révélations plus troublantes. Selon Europe 1, plusieurs députés de divers groupes politiques seraient également suivis par le médecin de l’Assemblée nationale pour des problèmes de dépendance aux drogues. Ces révélations ne précisent ni le nombre exact de parlementaires concernés ni les substances en question, mais elles soulignent l’existence d’un phénomène plus large qui touche l’institution.
Le rôle du médecin de l’Assemblée nationale dans l’accompagnement des élus en difficulté a été mis en lumière. Ce dernier intervient non seulement pour des raisons de santé physique, mais aussi pour des problèmes psychologiques ou liés à la dépendance. Cette assistance reste discrète, permettant aux députés de continuer leurs fonctions tout en suivant un traitement médical adapté…