Alain Delon : un gaulliste convaincu et un défenseur de la droite
Alain Delon, icône du cinéma français, a toujours été un homme de convictions fortes, tant dans sa vie publique que privée. Sa carrière politique parallèle est marquée par un soutien constant à la droite française, ancrée dans son admiration profonde pour le général de Gaulle. Cette fidélité gaulliste, qui l’a poussé à acheter et à offrir à l’Institut Charles-de-Gaulle le manuscrit de l’appel du 18 juin, a guidé ses choix politiques tout au long de sa vie.
Un soutien Inconditionnel aux leaders de droite
Delon fait son premier engagement politique public en soutenant Valéry Giscard d’Estaing lors de la présidentielle de 1974, renouvelant son appui en 1981. Dans cette campagne, il déclarait choisir Giscard autant par raison que par cœur. Par la suite, il soutient Raymond Barre en 1988, voyant en lui une stature comparable à celle du général de Gaulle, bien que Barre soit un universitaire plutôt qu’un militaire.
En 1995, Delon apporte son soutien à Jacques Chirac, apparaissant même à ses côtés lors du dernier meeting avant le premier tour. Leur relation se renforce au point que Chirac le nomme Commandeur des Arts et des Lettres en 2005 pour sa contribution au cinéma.
Un éloignement progressif de Nicolas Sarkozy
Le soutien de Delon à Nicolas Sarkozy, qui débute avant l’élection de 2007, semble prometteur. Il accompagne même le président en Chine pour l’Exposition universelle de Shanghai en 2010. Pourtant, leur relation se détériore après 2013, Delon déclarant qu’il ne soutient plus Sarkozy, accusant ce dernier de l’avoir « quitté ».
Une amitié avec Jean-Marie Le Pen
La fidélité de Delon ne se limite pas aux leaders de droite traditionnels. Son amitié de longue date avec Jean-Marie Le Pen, qu’il connaît depuis la guerre d’Indochine, suscite des interrogations, surtout compte tenu de l’antagonisme de Le Pen envers de Gaulle. Delon approuve en 2013 la montée du Front national, sans pour autant voter pour ce parti en 2017.
Un homme de convictions, attaché à de Gaulle
Alain Delon, tout au long de sa vie, est resté fidèle à ses convictions gaullistes, même lorsqu’il a tissé des liens avec des figures comme Jean-Marie Le Pen. Cette complexité de ses positions reflète un homme profondément attaché à l’idée d’une France forte, guidée par des leaders qu’il juge dignes de la stature du général de Gaulle.
Pour Delon, le Général n’est jamais vraiment mort, restant vivant dans son cœur. Cette admiration sans bornes pour de Gaulle a été la boussole de ses engagements politiques, prouvant que, malgré les alliances et les soutiens variés, Delon est resté un gaulliste convaincu jusqu’à la fin de sa vie.