Agnès Pannier-Runacher sauve les deux orques de Marineland, les associations la félicitent

Entrevue 1

Un choix fort. Sur TF1, lundi soir, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, annonce s’opposer au transfert des deux dernières orques du parc aquatique Marineland (Antibes) vers le Japon. En cause, la réglementation sur le « bien-être animal », non conforme à celle de l’Union Européenne.

Voilà qui fait plaisir à toutes les associations de défense des animaux. La ministre obtient le soutien populaire avec cette décision. Et 100% de réactions positives sur les réseaux sociaux.

Wikie et Keijo, deux orques détenues au parc Marineland d’Antibes, devaient initialement quitter le sud de la France pour le Japon. Mais ce pays possède des règles bien plus laxistes envers les cétacés… Les envoyer là-bas contredirait l’esprit de la loi de 2021 de lutte contre les maltraitances animales.

Ainsi, en ne délivrant pas les permis d’exportation et CITES (qui encadre le commerce des espèces protégées), la France empêche ces deux orques de partir au Japon.

Un soulagement pour « C’est assez !« , l’association de lutte contre les massacres et la captivité des cétacés, auteur d’une pétition contre le départ de ces deux orques au Japon.

« On s’oppose à ce transfert au Japon dans des bassins qui font le tiers de celui d’Antibes alors qu’il existe une solution en Nouvelle-Écosse » dans un sanctuaire marin, a déclaré Muriel Arnal, présidente de One Voice. Mais selon Marineland, ce sanctuaire n’est pas prêt.

Le parc de Tenerife en Espagne apparaît comme celui avec le plus de chances de réunir tous les critères pour accueillir ces orques. Le Loro Parque, aux Canaries, est le seul parc européen à posséder déjà des orques. De plus, sa localisation, à moins de 3000 kilomètres, en fait un atout économique.

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