La semaine dernière, des enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) ont fouillé le cimetière de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, à la recherche d’indices concernant Xavier Dupont de Ligonnès, disparu depuis plus de 13 ans. Cette opération a été menée sous la direction de la juge d’instruction nantaise, qui explore la piste d’un éventuel suicide dans un caveau.
Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect dans le meurtre de sa femme et de ses quatre enfants en avril 2011, a été vu pour la dernière fois à Roquebrune-sur-Argens. Les enquêteurs ont examiné plusieurs caveaux, en se concentrant sur ceux accessibles depuis l’extérieur, pour déterminer s’il aurait pu se donner la mort là-bas. Malheureusement, les fouilles, réalisées entre le 10 et le 12 septembre, n’ont abouti à aucune découverte significative.
Le procureur de Nantes, Renaud Gaudeul, a confirmé que ces recherches n’ont pas apporté d’éléments nouveaux. Bien que des opérations similaires aient déjà eu lieu, notamment en juin 2021 dans un cimetière à Grimaud, l’énigme Dupont de Ligonnès demeure entière.
Des témoignages d’habitants de Roquebrune-sur-Argens ont révélé une forte présence policière lors des fouilles, entraînant des spéculations parmi les résidents. La sécurité du cimetière a été renforcée pendant l’opération, ce qui a suscité curiosité et inquiétude.
Rappelons que l’affaire Dupont de Ligonnès continue d’alimenter les débats et les théories, alors que le corps de sa famille a été retrouvé enterré sous la terrasse de leur maison à Nantes. Depuis, des rumeurs persistent sur sa possible apparition dans divers endroits, y compris une communauté religieuse dans le Doubs, mais sans preuve tangible.
L’enquête se poursuit, et chaque nouvel indice est scruté avec attention par les autorités et le public.