Invitée sur franceinfo ce mardi 25 février, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, est revenue sur l’affaire Julien Bayou, après le classement sans suite de la procédure pour harcèlement moral et abus de faiblesse visant l’ancien secrétaire national du parti. Reconnaissant que ce dernier « n’est pas coupable », elle a exprimé ses « regrets » quant à la gestion de cette affaire et les répercussions qu’elle a eues sur l’ex-député de Paris.
Marine Tondelier a admis que Julien Bayou avait « payé un lourd tribut » à cette polémique et s’est dite « sincèrement désolée » des souffrances qu’il a endurées. Revenant sur son rôle délicat dans ce dossier, elle a pointé du doigt la pression médiatique et les critiques contradictoires, certains jugeant que le parti « en faisait trop », d’autres « pas assez ». Elle a notamment évoqué les « plaintes croisées », celle de l’ex-compagne de Julien Bayou et celle de ce dernier pour harcèlement, soulignant la difficulté de trouver la bonne approche.
Si la leader écologiste reconnaît que l’enquête interne menée par la cellule de lutte contre les violences sexuelles et sexistes du parti n’était pas adaptée, elle assure que les Écologistes ont aussi subi un « préjudice » dans cette affaire. Quant à un éventuel retour de Julien Bayou au sein du parti, Marine Tondelier a fermé la porte en indiquant qu’il « n’en a pas envie ». Elle a néanmoins tenu à réaffirmer son soutien au mouvement #MeToo, qu’elle considère comme une « révolution » à ne pas remettre en cause.