« Adolescent attardé » : les bas mots de Tarrago, l’Olympique de Marseille porte plainte contre le journaliste de L’Équipe

Entrevue 1

Une sortie de route très vite commentée avec stupeur sur les réseaux sociaux. Le journaliste de L’Equipe Sébastien Tarrago s’est rendu coupable d’un manque de respect flagrant dimanche soir sur La Chaîne L’Equipe, après le match nul entre l’OM et le Racing club de Strasbourg (1-1), à l’Orange Vélodrome.

Sébastien Tarrago tacle les deux pieds décollés le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria. Les mots sont forts. Et ont tout du dérapage incontrôlé.

« Quand tu diriges un club de 500-600M d’euros de budget, même si tu es un jeune président, tu as le droit d’avoir des comportements qui ne sont pas ceux d’un adolescent attardé.« 

Un manque de respect terrible, d’autant que Pablo Longoria n’était pas monté au créneau concernant l’arbitrage depuis quelques temps. Et ce, alors que les décisions ont régulièrement été clairement en défaveur du club.

Dans un communiqué, le club annonce déposer plainte, aller au pénal et demander des dommages et intérêts.

« Les termes employés par Sébastien Tarrago dans une émission sportive télévisée, dimanche 20 janvier, sont encore une fois inacceptables. Aucune excuse ne saurait effacer la violence de ses propos, particulièrement à l’heure où la santé mentale est érigée en Grande cause nationale. C’est pourquoi l’Olympique de Marseille, par la voie d’une action pénale, sollicitera la condamnation de Sébastien Tarrago ainsi que des dommages et intérêts.« 

Des excuses, il y en a pourtant eu. Non pas à l’antenne, mais lundi après-midi sur le compte X du journaliste, certainement sur recommandations de ses supérieurs, constatant le bad buzz général pour le média.

Pour mémoire, Sébastien Tarrago est le journaliste, qui, en 2001, avait eu une vive altercation avec Nicolas Anelka. L’imbroglio se terminant par une gifle de l’attaquant du PSG envers le journaliste, « très impoli » selon le joueur.

Quelques années plus tard, lors de la Coupe du monde 2010, L’Equipe avait relayé une Une mensongère concernant de prétendus propos prêtés à Nicolas Anelka envers Raymond Domenech. Le sélectionneur confessera de longues années après que le joueur n’a jamais eu ces mots-là et ne lui a pas manqué de respect.

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