Avec Adolescence, disponible depuis le 13 mars sur Netflix, le réalisateur Philip Barantini propose une plongée intense et réaliste dans le quotidien d’une famille bouleversée. L’histoire suit Jamie Miller, un adolescent de 13 ans accusé du meurtre d’une camarade de classe, confrontant ainsi ses parents, un inspecteur de police et une psychologue à un dilemme moral et émotionnel. Co-écrite par Stephen Graham et Jack Thorne, la série met en avant une mise en scène inédite : chaque épisode est tourné en plan-séquence, un défi technique qui accentue l’immersion et la tension dramatique.
Ce choix de réalisation radical place le spectateur au plus près de l’action, sans coupure ni montage, reproduisant l’effet du temps réel. Un procédé que Philip Barantini avait déjà expérimenté dans Boiling Point (2021) et qui demande une préparation méticuleuse. “Nous devions réaliser dix prises par jour, parfois plus de quinze pour arriver au résultat souhaité”, a-t-il confié à Variety. En plus de son aspect visuel percutant, la série aborde des thèmes profonds comme le harcèlement, les pressions des réseaux sociaux, l’éducation et les dynamiques familiales face au doute et à la culpabilité.
Si Adolescence repose sur un scénario captivant, elle se distingue aussi par ses performances remarquables, notamment celle d’Owen Cooper dans le rôle de Jamie. Pour son premier rôle, le jeune acteur impressionne par son naturel et son intensité, aux côtés de Stephen Graham, Christine Tremarco et Ashley Walters. Accompagné d’une équipe de spécialistes pour l’aider à gérer l’intensité émotionnelle du tournage, il s’impose déjà comme une révélation. Entre tension psychologique et réalisation audacieuse, cette mini-série s’inscrit comme l’un des projets les plus marquants de Netflix en 2025.