A l’initiative de Philippe Murer, un énième parti souverainiste voit le jour.

Entrevue 1

Avec l’UPR de François Asselineau, les Patriotes de Florian Philippot, République souveraine de Georges Kuzmanovic ou encore Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan, les formations politiques souverainistes se font de plus en plus nombreuses. Comme si ces dernières ne suffisaient pas, un nouveau mouvement vient d’être lancé.

L’objectif ? Répondre à la désunion gagner ensemble ces élections législatives. 

L’intéressé, Philippe Murer, est économiste et essayiste. Ancien adhérent du Parti socialiste, il se rapproche en 2007 de Nicolas Dupont-Aignan et devient membre du conseil national économique et écologiste de Debout la République en 2013. Dès mai 2014, il s’engage au Rassemblement bleu Marine, une coalition politique de partis souverainistes à vocation électorale, présidée par Marine Le Pen avant sa dissolution en 2016. 

Regrettant que le Rassemblement national renonce à sa ligne souverainiste par un rétropédalage sur la sortie de l’euro et de l’Union européenne, il quittera définitivement le parti avec Sophie Montel et Florian Philippot après l’élection présidentielle de 2017. 

Désormais apatride de famille politique, il se lance dans l’aventure et crée son mouvement politique citoyen avec Olivier Piacentini, chef d’entreprise et économiste et l’historien Laurent Henninger. 

« Tous les grands partis politiques nous ont trahi. Ils ne peuvent pas retrouver la souveraineté nationale et une France libre, mais veulent la domination de l’Union européenne et resteront dans l’effondrement et le déclin. 

Tous les partis souverainistes depuis 5 ans ont décidé de rester divisés, des tout petits partis qui s’auto-annihilent et vont de déroute électorale en déroute électorale parce qu’ils sont dirigés par des gens dirigés que par leur égo. »

Philippe Murer, vantant les mérites d’une union des souverainistes, les accuse de trahison pour ne pas s’être rassemblés. Présent sur la matinale de Tocsin ce matin, il présente son nouveau projet : 

Participe-t-il à la désunion qu’il déplore ? En tout cas, ses concurrents de droite ne devraient pas voir son arrivée d’un bon œil.

Marie Falicon 

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