À droite, une nouvelle classe politique est en marche

Entrevue 1

Si à gauche, le Nouveau Front Populaire, et la France Insoumise plus particulièrement, présentent des candidats u visent à amplifier la stratégie du chaos de Jean-Luc Mélenchon, la coalition de droite, elle, cherche à être le bon élève qui fait monter des profils venant de la société civile.

C’est d’abord Charles Prats qui s’est porté candidat dans la 6ème circonscription de la Haute-Savoie sous l’étiquette LR-RN. C’est ensuite Pierre Gentillet dans la 3ème circonscription du Cher. Cet avocat et orateur talentueux un temps habitué des plateaux de la chaîne youtube TV libertés puis Cnews concourt avec l’étiquette RN.

Dans la Meuse, c’est Maxime Amblard qui se porte candidat dans la 1ère circonscription, dans laquelle la liste de Jordan bardella a reçu près de 46% des suffrages aux élections européennes. Le jeune candidat, essayiste et ingénieur nucléaire, se présente avec l’étiquette rassemblement national.

Dans la Nièvre, Charles-Henri Gallois, ancien leader du mouvement jeune du parti de François Asselineau, se porte candidat avec l’étiquette RN. Enfin dernièrement, c’est le sondeur et analyste politique Jérôme Sainte-Marie qui est candidat dans la première circonscription des Hautes-Alpes.

Le Rassemblement national attire de plus de plus de profils intéressants et multiplie les « recrutements » de poids depuis sa campagne des européennes, pendant laquelle la liste de Jordan Bardella portait les noms de Fabrice Leggieri, ancien patron de Frontex, et Malika Sorel, ancienne membre du haut Conseil à l’Intégration.

Un recrutement qui ne passe pas inaperçu et qui peut rassurer plus d’un électeur face à l’attitude de la France Insoumise.

Lionnel de La Roche

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