Sondage choc ! Un journaliste sur trois serait dépendant aux médicaments, à l’alcool ou aux drogues
Une étude menée dans le cadre des États généraux de l’information dévoile une réalité assez sombre : un journaliste français sur trois admet avoir recours à des substances comme des drogues, des anxiolytiques ou une consommation accrue d’alcool pour gérer le stress inhérent à leur profession.
Selon les chiffres de l’institut Ipsos, qui a sondé 6 363 titulaires de la carte de presse, 7% des journalistes reconnaissent consommer “beaucoup” plus de ces substances, tandis que 23 % en consomment “un peu plus”.
Le stress semble être un compagnon de route pour la grande majorité des professionnels interrogés : 87 % jugent la tension dans leur métier élevée, et près d’un quart (23 %) affirme avoir déjà traversé un burn-out. Malgré cela, la passion pour leur travail reste intacte chez 73 % des répondants, qui continuent de le percevoir comme essentiel pour l’intérêt général. Paradoxalement, plus de la moitié (56 %) d’entre eux hésiteraient à encourager leurs enfants à suivre la même voie.
L’étude souligne également un climat de défiance grandissant à l’égard des journalistes. Beaucoup ressentent la méfiance et l’hostilité du public. Ce malaise est corroboré par d’autres enquêtes régulières sur l’image des médias. Fait préoccupant : 87 % des journalistes disent avoir déjà été confrontés à des commentaires désobligeants ou à de l’agressivité, et 21 % rapportent même des violences physiques dans l’exercice de leur métier…