Valérie Pécresse appelle à la responsabilité parlementaire face aux enjeux du Budget 2025
Alors que les débats sur le Budget 2025 s’intensifient et que la menace d’une motion de censure se fait de plus en plus pressante, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a lancé un appel à la responsabilité des parlementaires ce vendredi 22 novembre sur TF1. Pour elle, faire tomber le gouvernement de Michel Barnier plongerait le pays dans une double crise économique et politique.
« Voter la censure, c’est ajouter du chaos »
« Il faut un budget et un projet de loi de financement de la sécurité sociale pour les Français en 2025. Ces lois sont essentielles », a-t-elle martelé. « Voter la censure, c’est ajouter du chaos politique et social aux difficultés économiques de la France. C’est irresponsable. »
La présidente de région a ainsi exhorté les députés à dépasser leurs divisions pour permettre l’adoption de ce texte crucial.
Des critiques adressées au Rassemblement national
Dans une critique acerbe, Valérie Pécresse a également dénoncé la stratégie du Rassemblement national, qui pourrait faire pencher la balance en faveur de la censure. « C’est consternant de voir Marine Le Pen envisager d’allier les voix du RN à celles de Jean-Luc Mélenchon pour faire tomber le gouvernement », a-t-elle déclaré.
Pour l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2022, cette posture pourrait cacher des motivations plus politiques que techniques. « Le sujet, c’est : est-ce que tout cela n’est pas juste un prétexte pris par Marine Le Pen pour faire diversion par rapport à ses ennuis judiciaires ? » a-t-elle interrogé, en référence au procès en cours sur les assistants parlementaires européens du RN.
Tout en reconnaissant la difficulté de trouver un accord dans un contexte parlementaire fracturé, Valérie Pécresse s’est dite convaincue qu’un compromis restait possible. « Si c’est sur des points techniques, je pense qu’un accord peut toujours être trouvé. Mais si l’objectif est de déstabiliser la France, les Français ne le pardonneraient pas », a-t-elle averti.
En conclusion, la présidente de la région Île-de-France a rappelé que l’adoption du budget et des réformes sociales pour 2025 était une priorité absolue pour garantir la stabilité économique et politique du pays. Un appel à la responsabilité qu’elle adresse à l’ensemble des forces politiques présentes à l’Assemblée nationale.