L’ex-député Joachim Son-Forget change de sexe et devient une femme. Il faudra désormais l’appeler Eva Son-Forget
C’est une annonce inattendue à laquelle la sphère politique ne s’attendait pas : Joachim Son-Forget, ancien député La République en Marche (de 2017 à 2022), vient de révéler avoir accompli une transition de genre. C’est dans une interview accordée au média suisse Blick qu’il a dévoilé cette nouvelle étape de sa vie. Arborant une apparence transformée – crâne rasé, maquillage soigné et boucles d’oreilles scintillantes –, l’ancien parlementaire a annoncé son nouveau prénom : Eva.
« Ce n’est pas un choix que j’ai fait à la légère, mais Eva m’a semblé juste. C’est un clin d’œil à Eve, née de la côte d’Adam, qui n’a pas tardé à faire des bêtises, tout comme moi », a-t-elle expliqué, avec un brin d’autodérision.
Ce n’est pas la première fois que cet ancien député, habitué des controverses, attire l’attention. En 2018, il avait déclenché une polémique en s’en prenant à la sénatrice écologiste Esther Benbassa, publiant sur Twitter des dizaines de photos accompagnées d’un commentaire acerbe sur son maquillage. Deux ans plus tard, il relayait une vidéo intime de Benjamin Griveaux, avant de surprendre encore en annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 sur le plateau de Touche pas à mon poste.
Récemment encore, Joachim Son-Forget avait fait parler de lui pour une affaire de refus d’obtempérer à Paris. Au volant d’une berline puissante, il avait fui la police dans le 7ᵉ arrondissement, terminant sa course en percutant un véhicule en stationnement. Lors de son arrestation, les forces de l’ordre avaient détecté la présence de cocaïne dans son organisme et découvert 0,7 gramme de cette substance sur lui.
Aujourd’hui, Eva Son-Forget aspire à un nouveau départ. « Cette reconnaissance de ma transition est essentielle », confie-t-elle à Blick. « Elle me permet d’exister pleinement, au-delà des apparences ou des secrets. » Face aux accusations de chercher à attirer une fois de plus la lumière médiatique, Eva insiste : « Ce choix engage ma vie, mais aussi celle de mes enfants. Je ne ferais pas une telle démarche publiquement si elle n’était pas fondamentale pour moi. C’est aussi un geste pour ceux qui, moins libres que moi, n’osent pas vivre comme ils le souhaitent. Je veux porter un message de tolérance et de respect pour le droit de chacun à choisir son identité. »