Cauet accusé de viol: « Les procès médiatiques ne respectent ni le cadre ni l’équité de la justice. » La réaction de son avocat après le procès perdu contre NRJ

18 novembre, 2024 / Entrevue

Mauvaise nouvelle pour Cauet : l’animateur a perdu son procès en appel contre NRJ, alors qu’il contestait son éviction en 2023 après des accusations d’agressions sexuelles. Sébastien Cauet réclamait 1,5 million d’euros pour rupture abusive de contrat, mais la Cour d’appel de Paris a confirmé la décision initiale en faveur de NRJ. L’animateur ne sera donc pas réintégré et ne percevra pas d’indemnisation. Pour rappel, NRJ avait remplacé Cauet par Camille Combal en 2024 suite à cette affaire judiciaire.

Suite à cette décision, Maître Frédéric Lamoureux, avocat de BE AWARE et de Cauet, s’est insurgé contre ce qu’il estime être une injustice. Dans un communiqué, il a déploré les « procès médiatiques », qui selon lui prennent le pas sur le « système judiciaire ».

Voici le communiqué :

« La décision rendue aujourd’hui par la Cour d’appel de Paris dans le litige opposant le Groupe NRJ à la société BE AWARE, dirigée par M. Sébastien Cauet, suscite une profonde déception.

D’une part, pour ma cliente, cette décision entérine la rupture brutalement imposée par NRJ, laquelle a contraint BE AWARE à se séparer de l’ensemble de ses 24 collaborateurs. Une issue injuste, marquée par l’absence totale d’indemnisation et de reconnaissance du travail accompli pendant plus de 13 années au service de NRJ et de ses auditeurs.

D’autre part, sur un plan plus large, ce verdict met en lumière les dérives d’un système où la pression médiatique semble désormais prévaloir sur les principes fondamentaux du droit. Cette affaire illustre à quel point une tempête médiatique peut balayer tout sur son passage, influençant même la Justice, qui se limite ici à constater les dégâts sans pleinement défendre des principes essentiels, tels que la force obligatoire des contrats.

Il est légitime d’attendre de notre système judiciaire qu’il se dresse en rempart contre les procès médiatiques, lesquels ne respectent ni le cadre ni l’équité de la justice. Malheureusement, cette digue semble avoir cédé.
«