« Il ne peut presque plus parler ni bouger. » Michel Denisot donne de tristes nouvelles de Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot

07 novembre, 2024 / Entrevue

Invité hier sur Sud Radio, Michel Denisot, ancien dirigeant de Canal+, a donné des nouvelles de Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, avec qui il est en contact régulier par SMS. Et malheureusement, elles ne sont pas très bonnes. Michel Denisot a en effet confié que Charles Biétry était désormais presque totalement privé de l’usage de la parole et qu’il n’arrivait plus à bouger, ou du moins très difficilement, laissant entendre que la maladie arrivait à son stade final.

Pour rappel, Charles Bietry, figure emblématique de Canal+ et du journalisme sportif, avait révélé en avril 2023 être est atteint de la maladie de Charcot depuis cinq ans. Cette maladie neurodégénérative, également connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA), touche les cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles volontaires, entraînant une faiblesse musculaire progressive et une perte de la capacité de mouvement, de parole et, pour terminer, de respiration.

La maladie de Charcot est encore incurable, bien que des recherches continuent pour tenter de trouver des traitements permettant de ralentir sa progression. Les symptômes incluent une faiblesse musculaire et une atrophie, qui commencent souvent dans les mains ou les jambes avant de s’étendre à d’autres parties du corps. La maladie affecte les motoneurones dans le cerveau et la moelle épinière, ce qui provoque une perte de communication entre le cerveau et les muscles.

En révélant sa maladie, Charles Biétry avait relancé le débat sur la fin de vie, expliquant que chacun devrait être libre de choisir l’heure de sa fin. L’euthanasie n’étant pas légale en France, Charles Biétry avait avoué avoir tout réglé pour, le jour venu, avoir recours au suicide assisté en Suisse, indiquant : « Je ne veux pas être maintenu artificiellement, sans avenir. Je refuse de souffrir, et surtout de faire souffrir ma famille. »