Emmanuel Macron reconnaît l’assassinat du leader algérien Larbi Ben M’hidi par l’armée française
C’est un coup de théâtre que personne n’avait vu venir ! Alors que ce 1er novembre marquait les 70 ans de l’insurrection algérienne contre l’occupation française, Emmanuel Macron a mis les pieds dans le plat en reconnaissant officiellement que Larbi Ben M’hidi, légendaire dirigeant du FLN, a bien été assassiné par l’armée française en 1957. Oui, vous avez bien lu ! Pas de suicide ou d’accident ici : le chef de l’État confirme que c’est le général Paul Aussaresses lui-même qui a donné l’ordre d’exécuter cet homme sans procès.
Considéré comme un héros en Algérie, Larbi Ben M’hidi est un nom gravé dans les mémoires : il était l’un des six leaders du FLN à lancer la révolte de 1954, qui a fait trembler le pouvoir colonial. Arrêté en février 1957, il aurait officiellement mis fin à ses jours en détention… sauf qu’en 2000, le général Aussaresses avait déjà craché le morceau en admettant l’assassinat. Et voilà que Macron remet le sujet sur le tapis avec une annonce choc !
Dans un communiqué à l’Elysée, le président réaffirme sa volonté de « dire la vérité sur la guerre d’Algérie », pour apaiser les mémoires entre la France et l’Algérie. Un grand pas pour Macron, surtout que cette prise de position risque d’énerver Alger encore plus, après son soutien récent à la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Bref, Macron ne compte pas lâcher le morceau et promet que le travail de mémoire va continuer, pour que cette page douloureuse de l’Histoire soit enfin refermée… ou du moins apaisée.
En tout cas, c’est un geste qui marque les esprits et qui ne manquera pas de secouer les relations entre les deux rives de la Méditerranée.