« Libre » : Mélanie Laurent signe un film romanesque sur l’ennemi public Bruno Sulak
Disponible dès aujourd’hui sur Prime Video, Libre retrace l’histoire du célèbre braqueur Bruno Sulak, surnommé « l’Arsène Lupin des années 80 ». Réalisé par Mélanie Laurent, ce film s’inspire librement de la vie du cambrioleur au grand cœur, connu pour ses braquages non violents de bijouteries et supermarchés. Le scénario, basé sur des faits réels, dépeint les audacieux exploits de Sulak, entre évasions spectaculaires et traque intense menée par le commissaire Georges Moréas, incarné par Yvan Attal.
Lucas Bravo, connu pour son rôle dans Emily in Paris, incarne Sulak, apportant charme et intensité à ce personnage romanesque. La relation de Sulak avec sa compagne, interprétée par Léa Luce Busato, est au cœur du film. Le couple, à la manière d’un Bonnie and Clyde moderne, traverse les péripéties de la cavale, entre romance et adrénaline. La mise en scène de Laurent favorise l’intimité du duo amoureux, mettant en lumière la passion qui les unit, même si le film minimise les aspects plus sombres et complexes du passé de Sulak, en particulier ses motivations profondes et ses conflits intérieurs.
Le film se distingue par son traitement visuel, oscillant entre des scènes de braquages bien rythmées et des paysages méditerranéens évoquant l’évasion et la liberté. Toutefois, Libre est plus une interprétation romanesque de la vie de Sulak qu’un biopic fidèle : il s’attarde sur sa relation amoureuse et sa quête de liberté sans explorer en profondeur sa jeunesse ou sa vision rebelle de la société.
Cette adaptation a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de la famille Sulak, qui critique une interprétation jugée inexacte de sa vie. En réponse, la sœur de Bruno Sulak a exprimé son désaccord, reprochant au film de trahir l’histoire de son frère. Malgré ces controverses, Libre réussit à immortaliser le charme et le mystère de Bruno Sulak, offrant un portrait cinématographique empreint de romantisme et de légèreté, à la fois hommage et interprétation libre de ce personnage iconique des années 80.