Elisabeth Borne retire sa candidature à la tête de Renaissance et se rallie à Gabriel Attal
L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne a officiellement renoncé à briguer la direction du parti Renaissance. Après avoir annoncé sa candidature en août dernier pour succéder à Stéphane Séjourné, récemment nommé commissaire européen, elle a finalement opté pour une « candidature d’union » avec Gabriel Attal, son successeur à Matignon. Cette décision, motivée par le souci d’éviter la division au sein du parti, a été formalisée ce mardi 29 octobre, quelques semaines avant le congrès prévu en novembre, où les adhérents de Renaissance éliront les membres du Conseil national, chargé ensuite de désigner le nouveau secrétaire général.
L’accord annoncé marque un tournant stratégique pour le parti d’Emmanuel Macron, avec Gabriel Attal désigné comme candidat au poste de secrétaire général, tandis qu’Elisabeth Borne devrait devenir présidente du Conseil national. « Ni la situation de notre pays, ni celle de notre parti, ne supporteraient la division », affirme leur communiqué commun, illustrant leur volonté de renforcer l’unité en vue des prochains défis politiques. Pour Gabriel Attal, ce soutien crucial pourrait marquer un nouveau chapitre dans sa carrière politique, au sein de ce qui est désormais qualifié de « période d’attalisme » par certains observateurs, suggérant une transition post-macroniste au sein de Renaissance.
Elisabeth Borne avait reçu l’appui de figures influentes de Renaissance, comme Clément Beaune et Sylvain Maillard, qui estimaient que la direction du parti ne devrait pas se cumuler avec d’autres fonctions. Toutefois, malgré cette réserve sur le cumul des mandats, les discussions entre les deux anciens Premiers ministres ont débouché sur une « candidature de rassemblement », vue par beaucoup comme un compromis nécessaire pour garantir la cohésion et renforcer la stratégie du parti.
En prévision de l’élection du 7 décembre, cette alliance entre Borne et Attal pourrait donc conforter une nouvelle dynamique, donnant le ton pour l’avenir de Renaissance et de sa présence au cœur de la scène politique française.