La permanence de la députée RN Gisèle Lelouis vandalisée par des antifas

23 octobre, 2024 / Entrevue

Dans la nuit du 21 au 22 octobre 2024, la permanence parlementaire de la députée Gisèle Lelouis, élue du Rassemblement national (RN) dans les quartiers nord de Marseille, a été la cible d’un acte de vandalisme. Des tags « Antifa » ont été inscrits en lettres capitales sur les murs de son local, tandis que de la peinture rouge a été projetée sur la grille d’entrée. La députée a réagi immédiatement sur les réseaux sociaux, dénonçant fermement cette attaque et annonçant qu’elle allait déposer plainte.

« Ces attaques ne font que renforcer ma détermination à poursuivre mon travail au service des Marseillais, dans le respect des valeurs républicaines et du débat démocratique », a-t-elle déclaré sur son compte X (anciennement Twitter). La députée, visiblement indignée, a qualifié cet acte d’« atteinte inacceptable à la démocratie », tout en rappelant que le climat de tension et d’incivilité ne cesse de croître à Marseille et dans le pays. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet acte.

Élue pour la première fois en 2022, puis réélue en 2024 après un second tour tendu face à un candidat écologiste, Gisèle Lelouis représente la troisième circonscription des Bouches-du-Rhône, un secteur des quartiers nord de Marseille. Membre influente de la commission des lois à l’Assemblée nationale, elle occupe également le poste de conseillère municipale d’opposition à Marseille depuis 2014. Son engagement politique, centré sur la sécurité et la lutte contre la délinquance, a souvent fait d’elle une cible des mouvements antifascistes locaux.

Cet incident s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes à Marseille, où les élus du Rassemblement national font régulièrement face à des actes d’intimidation et de vandalisme. La ville, marquée par de profonds clivages politiques et sociaux, est devenue le théâtre de manifestations récurrentes contre l’extrême droite. Pour la députée Lelouis, ces attaques violentes ne font que confirmer la nécessité de renforcer les dispositifs sécuritaires et de maintenir le débat républicain, dans le respect des divergences idéologiques.

La dégradation de la permanence de Gisèle Lelouis s’ajoute à une série d’événements similaires ayant visé des élus du Rassemblement national dans différentes régions de France. Ces actes soulèvent la question de la sécurité des représentants politiques, alors que la radicalisation des discours et les tensions sociales continuent de croître dans le pays. En réponse, plusieurs élus de droite ont exprimé leur soutien à la députée sur les réseaux sociaux, appelant au respect du débat démocratique et à une condamnation unanime des violences politiques.

La députée RN a conclu son message en réaffirmant qu’elle ne céderait pas face à l’intimidation : « Mon engagement au service des Marseillais reste intact, et ces actions ne feront que renforcer ma détermination. Je continuerai à défendre mes idées, dans le respect de la démocratie et des valeurs de la République. »