La National Gallery de Londres bannit les liquides face aux actions militantes
La National Gallery de Londres a annoncé un renforcement des mesures de sécurité après avoir été la cible de plusieurs actions militantes depuis 2022. Ces attaques, menées par des groupes écologistes et pro-palestiniens, ont visé certaines des œuvres les plus emblématiques du musée, telles que les « Tournesols » de Van Gogh et « La Maternité » de Picasso. Bien que les œuvres, protégées par des vitres, n’aient pas été endommagées, les cadres ont parfois subi des dégâts. Pour éviter de nouveaux incidents, le musée a décidé d’interdire l’entrée de tout liquide, à l’exception du lait infantile et des médicaments sur ordonnance, à partir du 18 octobre 2024.
Cette décision fait suite à une série d’attaques récentes, dont la plus notable en septembre 2024, lorsque des militants de Just Stop Oil ont aspergé deux versions des « Tournesols » de soupe à la tomate. Des actions similaires avaient déjà eu lieu en 2022, menant à la condamnation de certains activistes à des peines de prison ferme. Plus récemment, des militants pro-palestiniens ont brièvement recouvert une œuvre de Picasso d’un poster dénonçant la situation à Gaza. Le musée, situé près de Trafalgar Square et accessible gratuitement, avait déjà renforcé ses contrôles à l’entrée avec des portiques de sécurité et des fouilles de sacs.
Ces actions militantes ne se limitent pas à la National Gallery. D’autres institutions en Europe ont également été prises pour cible, comme le musée du Prado à Madrid ou encore le musée Barberini en Allemagne. Face à la multiplication de ces incidents, la National Gallery a jugé nécessaire de protéger davantage non seulement les œuvres, mais aussi les visiteurs et les employés, soulignant que ces nouvelles mesures sont désormais indispensables.
