« Si mon téléphone sonne, je répondrai » : Karim Bouamrane et l’appel de Matignon
Karim Bouamrane, le maire de Saint-Ouen-sur-Seine, est apparu ce vendredi sur le plateau de Bonjour la matinale de TF1, où il a évoqué la possibilité, mais non l’aspiration, d’être nommé Premier ministre. Malgré les rumeurs circulant depuis une semaine le plaçant comme candidat potentiel à Matignon, Bouamrane a clairement affirmé qu’il n’était « candidat à rien du tout », mettant en lumière la prérogative présidentielle en la matière.
« Si mon téléphone sonne, je répondrai et je me retournerai vers ma formation politique », a-t-il indiqué, soulignant ainsi sa loyauté envers son parti, le Parti Socialiste, et sa réactivité face à une éventuelle proposition.
Bouamrane, connu pour sa vision pragmatique et son désir de transcender les clivages partisans, a insisté sur l’importance de dialoguer avec toutes les formations du bloc républicain pour pousser la dynamique du Nouveau Front Populaire (NFP). Il a exprimé le besoin de trouver des compromis pour prévaloir l’intérêt général de la nation, plutôt que de se cantonner à des positions rigides.
Lors de son interview, le maire a également souligné l’urgence de mettre en place des mesures sociales fortes, en vue d’améliorer concrètement la vie des Françaises et des Français. « C’est moins la question de noms qu’une question de méthode », a-t-il précisé, élargissant la réflexion au-delà des personnalités à la stratégie concrète à adopter.
En dépit des spéculations, il a soutenu des figures telles que Bernard Cazeneuve et Didier Migaud, tout en nommant avec une pointe d’ironie, de façon plus inattendue, Olivier Giroud et Zinédine Zidane, illustrant par là son point sur l’importance de la méthode plus que des individualités.
Karim Bouamrane reste donc une figure d’attente, prêt à servir si appelé, tout en restant fidèle à ses principes de dialogue et de pragmatisme pour le bien de tous.