Le député LFI Aurélien Taché affirme : « Nous n’accepterons pas quelqu’un d’autre que Lucie Castets à Matignon »
Le député LFI-NFP Aurélien Taché a réitéré avec fermeté la position de sa coalition politique quant à la nomination du prochain Premier ministre. Lors d’une intervention sur BFM TV, il a clairement exprimé que le Nouveau Front Populaire (NFP) n’accepterait aucun autre choix que celui de Lucie Castets à Matignon. Selon lui, cette candidature est le symbole d’une unité retrouvée au sein de la gauche.
Dans le contexte politique actuel, où Emmanuel Macron doit désigner un nouveau Premier ministre après la démission de Gabriel Attal, le bloc de gauche, réuni autour du NFP, insiste sur le respect des résultats des élections législatives. Ce scrutin, tenu en juillet, a donné une majorité relative au NFP, bien que le président Macron n’ait pas encore pris acte de cette nouvelle donne politique. Taché considère que le refus du président de nommer Lucie Castets serait un « coup de force institutionnel », et accuse Emmanuel Macron d’avoir « provoqué une crise de régime » en refusant de reconnaître le résultat des élections.
S’adressant directement aux forces politiques à l’Assemblée, Aurélien Taché a rappelé qu’« en fait, on est les plus attachés à l’unité », soulignant l’importance de la solidarité au sein du NFP pour faire face aux manœuvres de l’exécutif. Cette unité est, pour lui, la clé pour obtenir la cohabitation à laquelle aspire le bloc de gauche.
Dans son intervention, le député insoumis a également mis en lumière la situation arithmétique à l’Assemblée nationale, affirmant que « moins d’un tiers des députés soutiennent le président de la république », plaçant ainsi le reste des élus face à leurs responsabilités. Il a appelé ces derniers à « prendre leur responsabilité » et à faire preuve de courage politique pour soutenir la nomination de Lucie Castets comme Premier ministre, en accord avec le mandat donné par les électeurs.
En somme, Aurélien Taché et le NFP entendent maintenir la pression sur Emmanuel Macron. Pour eux, la nomination de Lucie Castets ne serait pas seulement une question de logique électorale, mais également une réponse nécessaire à la crise politique et institutionnelle qui secoue actuellement la France.
Hector M.
