Besançon sous tension : un gendarme renversé et traîné sur 300 mètres et les personnes âgées en danger
Besançon et son agglomération connaissent une forte hausse de l’insécurité, avec une recrudescence des violences, notamment envers les personnes âgées et les forces de l’ordre. Ce week-end, un gendarme a été traîné sur 300 mètres par un automobiliste en fuite lors d’un contrôle routier à École-Valentin, illustrant la gravité de la situation. Les autorités intensifient leurs efforts pour rétablir l’ordre et rassurer la population face à cette montée inquiétante de la violence.
Un contrôle routier qui aurait pu virer au drame s’est déroulé dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août à École-Valentin, une commune située près de Besançon dans le Doubs. Les gendarmes de l’escadron départemental de la sécurité routière avaient installé un dispositif de contrôle dans la zone commerciale d’École-Valentin, visant principalement les conducteurs sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Vers une heure du matin, deux véhicules ont été arrêtés dans le cadre de ces vérifications.
Le premier conducteur s’est soumis aux contrôles sans incident et a pu reprendre sa route. Le second, en revanche, a réagi de manière violente. Après avoir demandé aux gendarmes le motif du contrôle, l’automobiliste a soudainement redémarré son véhicule, percutant avec son rétroviseur l’un des gendarmes qui se trouvait devant lui. Pour éviter de tomber, le militaire s’est agrippé à la portière du véhicule, mais a été traîné sur près de 300 mètres par le chauffard. Ce dernier a ensuite pris la fuite en direction de la RN57, laissant le gendarme blessé derrière lui.
Heureusement, malgré la violence de l’incident, le gendarme n’a subi que des blessures légères. Néanmoins, cet acte de refus d’obtempérer et de violence contre un représentant des forces de l’ordre a déclenché une importante mobilisation des autorités. Une enquête a été immédiatement ouverte, et des recherches intensives sont en cours pour identifier et appréhender le conducteur en fuite. Cet événement souligne les risques auxquels sont confrontés les forces de l’ordre lors de leurs missions de contrôle et de sécurité, et rappelle la gravité des conséquences que peuvent engendrer les refus d’obtempérer.
Un climat d’insécurité grandissant à Besançon
Cet incident intervient dans un contexte de montée en flèche de l’insécurité à Besançon. La ville est actuellement le théâtre d’une recrudescence de la violence, avec une série d’agressions particulièrement inquiétantes visant les personnes âgées. Ces dernières semaines, plusieurs actes de violence d’une rare brutalité ont été perpétrés contre des personnes âgées isolées dans leurs domiciles. Ces agressions ont fait un mort et plusieurs blessés graves, semant l’inquiétude au sein de la population.
En réaction à cette vague de violence, les autorités locales ont décidé de mettre en place un dispositif unique pour renforcer la sécurité des personnes âgées. Ce programme, inspiré de l’opération “Tranquillité Vacances”, permet aux personnes âgées vulnérables de s’inscrire auprès de la police pour bénéficier de patrouilles régulières autour de leur domicile. L’objectif est de dissuader les agresseurs potentiels et de rassurer les habitants, en particulier les plus vulnérables.
Cette situation préoccupante à Besançon, combinée aux violences contre les forces de l’ordre comme celles observées à École-Valentin, témoigne d’une détérioration du climat de sécurité dans la région. Les autorités redoublent d’efforts pour endiguer cette montée de la violence, mais l’inquiétude demeure palpable parmi les habitants et les forces de l’ordre qui, jour après jour, doivent faire face à des actes de plus en plus dangereux.