Jean-Luc Mélenchon, principal responsable de la montée de l’antisemitisme selon un sondage

24 juin, 2024 / Entrevue

Le viol antisémite d’une enfant de 12 ans à Courbevoie a secoué la campagne des élections législatives. Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon sur Gaza ont exacerbé les tensions, éclipsant les antécédents antisémites du Rassemblement National (RN). Les électeurs juifs, interrogés par l’Opinion, expriment une profonde solitude et se sentent coincés entre le RN et La France insoumise (LFI), rendant l’isoloir un lieu d’impasse identitaire.

Leur sentiment de marginalisation est amplifié par les attaques verbales contre LFI, accusée de soutenir le Hamas. À chaque réunion publique de LFI, des slogans comme « Insoumis, soumis au Hamas » et « Nous lutterons contre l’antisémitisme » retentissent, témoignant de la méfiance croissante envers Jean-Luc Mélenchon et ses alliés. Cette perception est partagée par 92% des Français juifs, qui voient en LFI un facteur majeur de la montée de l’antisémitisme.

Des figures publiques comme Emma Rafowicz, présidente des Jeunes socialistes, et le candidat Raphaël Glucksmann, ont également été la cible d’attaques antisémites, illustrant l’ampleur du problème. Leurs critiques contre les discours sur Gaza et leur refus de parler de « génocide » les ont exposés à une hostilité croissante de la part de certains militants d’extrême gauche.

Marie Falicon