En 2024, la SNCF a enregistré une hausse de 20 % de ses bénéfices, atteignant un total de 1,557 milliard d’euros. Cette croissance s’explique notamment par une fréquentation élevée des trains et par une politique tarifaire dynamique, qui optimise les prix en fonction du taux de remplissage.
Les TGV et TER affichent des taux de remplissage record, ce qui alimente la hausse des recettes. La SNCF utilise un système de tarification dynamique, qui fait grimper les prix à mesure que les trains se remplissent. Si la compagnie assure limiter les hausses tarifaires avec une augmentation moyenne de 1,7 % pour 2024, certains trajets voient leurs prix s’envoler. Ainsi, un billet Ouigo peut désormais atteindre 109 euros, tandis qu’un TGV Inoui entre Paris et Nice peut coûter jusqu’à 156 euros, soit une augmentation de 5 %.
La SNCF assume pleinement ces bénéfices, justifiant ces résultats par la nécessité d’investir massivement dans la rénovation du réseau ferroviaire. En effet, certaines infrastructures nécessitent d’importants travaux pour garantir la modernisation des lignes et l’amélioration du service.
Au total, plus de 6 milliards d’euros de bénéfices ont été générés sur les quatre dernières années, renforçant la capacité d’investissement de l’entreprise pour maintenir et développer son réseau à long terme.