Soir de fête. Victor Wembanyama a emmené les Spurs dans son sillon vers une victoire totale face aux Pacers, pourtant favoris. Face à Indiana, qui restait sur 15 victoires sur leurs 20 derniers matchs NBA, San Antonio a fini par rouler sur ses adversaires. 140-110 et un troisième quart temps de feu.

Wemby ne rate pas les grands rendez-vous. À 20 ans, du haut de ses 2m21, il n’a pas tremblé. Loin de là. Il a même porté sa franchise. Ce garçon n’a aucune limite. Il maîtrise tout : le jeu, la communication, le travail de l’ombre. Une discipline, un respect pour son sport et ses acteurs. Une superstar est née, il fonce vers les sommets et les fans français ne peuvent qu’apprécier.
Ce jeudi soir, à l’Accor Arena de Paris, il a martyrisé Myles Turner et les Pacers : 30 points, 6 passes décisives et 11 rebonds. Le triple-double n’était pas loin. Il régale. Son panier en s’aidant de la planche restera comme un moment fort de la soirée.
Bien secondé par Devin Vassell (25 points) et Harrison Barnes (20 points), le Français a appuyé sur l’accélérateur dans le troisième quart-temps. Son coup de chaud a permis aux Spurs de prendre plus de 15 points d’avance. Et de s’envoler.
En attendant le rematch de samedi, 18 heures, Victor Wembanyama peut apprécier ces instants devant ses amis, ses proches, son public. La satisfaction du travail bien fait. Et d’ajouter une victoire au compteur. Bilan toujours négatif pour les Spurs (20-22), il faut encore redresser la barre pour remonter dans les places qualificatives en play-offs de cette Conférence Ouest archi-serrée.
À noter qu’un autre français a pu profiter de l’ambiance à la hauteur de l’événement, le natif de Charenton (Val-de-Marne) Sidy Cissoko (2 points en 5 minutes).
Samedi, cela devrait être un autre défi majeur pour Wemby. Car l’emporter deux fois en trois jours contre la même équipe est une vraie mission. À sa hauteur.