Trump prévoit une série de décrets pour stopper le « délire transgenre » et fermer la frontière

Trump prévoit une série de décrets pour stopper le « délire transgenre » et fermer la frontière

Donald Trump, élu président des États-Unis après sa victoire face à Kamala Harris en novembre, a promis de prendre des mesures drastiques dès son investiture, le 20 janvier prochain. Lors d’un discours à Phoenix, l’ancien président a dévoilé un ensemble de décrets visant à inverser certaines politiques progressistes mises en place sous l’administration Biden. Parmi ses priorités : mettre fin à ce qu’il a qualifié de « délire transgenre » et stopper l’immigration illégale.

Trump a annoncé son intention de signer immédiatement des décrets interdisant les « mutilations sexuelles des enfants », excluant les personnes transgenres des forces armées ainsi que des écoles primaires, collèges et lycées. « La politique officielle des États-Unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme », a déclaré le futur président devant un public de jeunes conservateurs. Il a également exprimé son opposition à l’accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines et aux traitements médicaux pour mineurs souhaitant changer de genre. Le magnat de l’immobilier a continué d’attaquer ce qu’il appelle le « wokisme », un terme qu’il utilise pour dénoncer ce qu’il perçoit comme un excès de militantisme en faveur des droits des minorités et des causes sociales. Il a fait écho à une rhétorique conservatrice qui considère les luttes pour les droits des LGBT+ comme un phénomène excessif et non représentatif des valeurs traditionnelles américaines.

Une offensive contre l’immigration

L’immigration a également occupé une place centrale dans le discours de Trump. Il a promis de signer des décrets dès le 20 janvier pour fermer la frontière sud aux migrants illégaux et entamer ce qu’il a qualifié de « plus grande opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis ». Selon lui, l’arrivée de migrants illégaux constitue une invasion, et il a menacé de prendre des mesures radicales, telles que l’expulsion systématique des membres de gangs étrangers et la désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes.

Trump a également évoqué ses échanges avec la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, pour lui signifier que les États-Unis ne toléreraient pas cette « invasion ». « Le 20 janvier sera véritablement le jour de la libération en Amérique », a-t-il assuré, en référence à ses ambitions pour un « retour aux valeurs américaines traditionnelles ».

L’ancien président a poursuivi en exposant ses priorités en matière de politique étrangère, notamment son intention de mettre fin à la guerre en Ukraine et de rétablir l’ordre au Moyen-Orient. Il a également répété ses menaces vis-à-vis du canal de Panama, dénonçant ce qu’il considère comme un traitement injuste des navires américains par les autorités panaméennes. « Si cela ne change pas, nous demanderons que le canal de Panama soit immédiatement rendu aux États-Unis », a-t-il tonné. Le discours de Trump, qui s’est déroulé devant une foule enthousiaste, reflète sa volonté de mettre en œuvre rapidement ses réformes, tout en s’attaquant aux politiques progressistes de ses prédécesseurs. À quelques semaines de son investiture, l’ancien président semble déterminé à prendre des mesures radicales, notamment contre les droits des transgenres et en matière d’immigration, qu’il place au cœur de son agenda pour un second mandat.

Trump prévoit une série de décrets pour stopper le « délire transgenre » et fermer la frontière-1