Alors que la campagne vit ses dernières heures avant le silence du week-end des élections, le climat de tension explose, notamment à l’encontre des candidats. Interrogé ce matin sur BFM TV, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin décomptait 51 agressions physiques à l’encontre de “candidats, suppléants ou militants”. « Et je ne parle pas de des agressions verbales », ajoute-t-il. Au lendemain de la violente prise à partie de Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, dans une cité à Meudon, c’est l’élu local macroniste qui s’est fait frapper au visage alors qu’il collait des affiches. L’homme interpellé s’est révélé être un militant de la France Insoumise.
Une tension que le ministre de l’Intérieur redoute de voir exploser dimanche soir à l’issue des résultats des élections. Il affirme que 30 000 policiers et gendarmes ont été déployés, dont 5000 à Paris, pour contenir les potentiels débordements et “pour que les résultats soient respectés, quels qu’ils soient”. “Des débordements qui viennent plutôt de l’ultra-gauche”, précise Gérald Darmanin.
Une mobilisation du collectif “action antifasciste” prévue devant l’Assemblée Nationale a d’ores et déjà été interdite.