Le rappeur américain 50 Cent, dont le vrai nom est Curtis Jackson, a récemment affirmé avoir décliné une offre de 3 millions de dollars pour participer à un rassemblement de Donald Trump au Madison Square Garden, le 27 octobre. Lors d’une interview à l’émission The Breakfast Club, 50 Cent a expliqué qu’il avait été contacté par l’équipe de campagne de Trump, qui souhaitait qu’il interprète son morceau Many Men, devenu un hymne pour l’ancien président et ses partisans après la tentative d’assassinat contre Trump cet été. Le rappeur a souligné son choix de rester en dehors de la politique, affirmant avoir « peur » des divisions qu’elle entraîne : « Peu importe ce que l’on pense, quelqu’un sera toujours en désaccord avec vous. »
Selon 50 Cent, ce n’est pas la première fois qu’il est sollicité pour apparaître aux côtés de Trump. Il avait également été approché pour chanter lors de la convention républicaine en juillet, mais avait déjà refusé, préférant se tenir éloigné de tout engagement politique. Il a même cité le cas de son confrère Kanye West, dont les déclarations controversées et tentatives politiques ont eu des répercussions importantes sur sa carrière, notamment en Occident. Pour 50 Cent, cette expérience démontre les risques de s’impliquer dans le domaine politique lorsqu’on est artiste.
Du côté de l’équipe de Donald Trump, un représentant a démenti les affirmations du rappeur, qualifiant son récit de « non fondé ». Cette approche de Trump visant à attirer des célébrités à ses événements contraste avec la campagne de sa rivale Kamala Harris, qui a réussi à obtenir le soutien de figures populaires telles que Beyoncé, Bruce Springsteen et Eminem.