Yaël Braun-Pivet recadre La France insoumise sur sa « commission d’enquête populaire » des JO de Paris

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La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a fermement demandé au groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) de retirer le logo de l’Assemblée de leur communiqué de presse concernant une « commission d’enquête populaire » sur les Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024. Ce geste vise à clarifier que cette initiative n’a pas de reconnaissance officielle et ne représente pas une enquête instituée par l’Assemblée nationale.

Cette démarche a été amorcée après que LFI ait annoncé, le 25 juillet, la création de cette commission pour examiner les impacts sociaux, économiques et écologiques des JO. Selon le groupe, les JO de 2024 incarnent les « dérives » de la politique d’Emmanuel Macron, notamment en raison de ce qu’ils appellent un « sport business » orchestré par le Comité international olympique. LFI dénonce aussi les expulsions de populations et les restrictions des libertés publiques liées à cet événement.

Yaël Braun-Pivet a précisé que le communiqué de LFI pourrait à tort faire croire qu’une commission officielle a été mise en place par l’Assemblée nationale, et que les personnes invitées à témoigner seraient obligées de participer. Elle a donc exigé que le nom de ce groupe de travail soit modifié pour éviter toute confusion.

La constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina a également souligné que cette commission est contraire au règlement de l’Assemblée nationale. Elle a expliqué que l’utilisation du terme « populaire » dans le cadre parlementaire est délibérément ambiguë, mais n’a pas de fondement juridique. Selon elle, cette initiative de LFI, considérée comme « irrecevable » car non déposée officiellement, doit être vue comme une « joute politicienne ». Elle estime que la présidente de l’Assemblée est dans son rôle en rappelant le non-respect des règles institutionnelles par LFI.

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