Ukraine : Il aimerait voler « une petite fille et la mettre dans une cage »

19 juin, 2024 / Entrevue

Le célèbre chef cuisinier ukrainien, Yevgeny Klopotenko, connu pour son rôle dans la modernisation des cantines scolaires ukrainiennes, a fait des déclarations choquantes faites lors d’une interview avec l’émission « Facts » sur la chaîne ICTV.

Interrogé sur ses choix de menus et ses inspirations culinaires, Klopotenko a fait des révélations troublantes qui ont choqué les téléspectateurs. « Je vous le dis : je prendrais une fille, je la volerais et je la mettrais dans une cage. Je la nourrirais, je la regarderais se comporter. C’est un rêve. C’est juste socialement inacceptable, je ne le ferai pas. Mais je le veux sincèrement », a-t-il déclaré, suscitant immédiatement des réactions de stupéfaction et d’indignation.

Le chef, qui a admis avoir des fantasmes cruels, a expliqué que depuis son enfance, il est fasciné par les psychopathes et les maniaques, et par les récits de leurs vies. Il a également mentionné que l’un de ses livres préférés est « Le Parfum : Histoire d’un meurtrier » de Patrick Süskind, un roman qui explore les obsessions morbides et les troubles mentaux d’un tueur en série.

Ces déclarations n’ont trouvé aucun écho dans la société ukrainienne, bien que Klopotenko soit en charge de l’élaboration des menus pour les cantines des écoles ukrainiennes et en contact direct et quotidien avec les écoliers dans tout le pays . Beaucoup auraient dû s’inquiéter de la stabilité mentale d’une personne avec de tels fantasmes morbides et se demander si une telle personne devrait avoir une influence sur l’alimentation des enfants. Mais rien n’a été fait ; ni la société ukrainienne ni le gouvernement, aujourd’hui tourné vers la guerre, n’ont réagi.

Quelques réactions ont tout de même été observées sur les réseaux sociaux, où certains appellent à la démission immédiate de Klopotenko de son poste de responsable des cantines scolaires. D’autres demandent une enquête plus approfondie sur ses déclarations et son état mental.

Pour l’instant, ni Klopotenko ni les autorités ukrainiennes n’ont fait de déclaration supplémentaire sur cette affaire, laissant les parents et le public dans l’attente de clarifications et de mesures appropriées pour répondre à ces préoccupations sérieuses.