Raphaël Arnault, antifa triplement fiché S et bientôt député Front Populaire ? 

19 juin, 2024 / Entrevue

La nouvelle est arrivée comme une bombe : Raphaël Arnault est candidat du Nouveau Front populaire, parachuté à Avignon. 

Si vous ne le connaissez pas, voici quelques lignes de son CV que vous aurez peut-être préféré méconnaître : 

Chef du mouvement « antifasciste » de La Jeune Garde, fondé en 2018, ce candidat est tout simplement triplement fiché S, rien que ça. Un fichage émis par trois services de renseignement différents : la DGSI, le Renseignement territorial et la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris.

Mais Raphaël Arnault (de son vrai nom Archenault) ne s’arrête pas aux bagarres de rue de l’ultra-gauche, comme le montre cette violente menace de mort contre la présidente du Collectif Nemesis, repartagée par l’Incorrect Magazine : 

« Cette bouffonne d’Alice Cordier, on va lui mettre une balle dans le tête c’est tout ce qu’il va se passer. »

Une violence inouïe mais décomplexée, justifiée par l’éternelle « lutte contre l’extrême-droite et le fascisme ». 

Le cofondateur et porte-parole du groupuscule d’extrême-gauche est donc investi dans la 1re circonscription de Vaucluse et pourrait siéger demain au Palais Bourbon. 

Invitée sur la matinale Ligne Droite mardi 18 juin, Catherine Jaouen, députée sortante du Rassemblement national qui l’affronte dans cette bataille électorale, s’est exprimée à son sujet : 

« Ça a été un choc  de voir que LFI nommait Raphaël Arnault comme candidat face à moi. Bien que la ville d’Avignon soit dirigée par un maire socialiste, on a jamais eu cette violence sous-jacente comme ce type de personnage peut le véhiculer. Je suis inquiète pour notre ville ».  

Une émission disponible en intégralité sur la chaîne YouTube Ligne Droite : 

Si la mention « dangereux » est bien présente dans son casier, comment tolérer qu’il puisse demain voter et faire voter les lois des citoyens Français ? 

Pour contrer sa candidature et demander la dissolution de sa Jeune Garde, une pétition circule sur les réseaux sociaux et rassemble déjà 7 000 signatures :