« Omar m’a tuer » : Des ADN différents de celui d’Omar Raddad retrouvés sur les scellés
Condamné en 1991 pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal en 1991, le jardinier tente toujours de faire établir son innocence…
L’affaire Raddad va-t-elle être relancée ? Selon le procureur de Nice, ce lundi, les empreintes génétiques récemment retrouvées sur trois scellés ne correspondent pas à celles d’Omar Raddad, condamné en 1991 pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal.
Ces traces, retrouvées sur deux portes et un chevron, révèlent la présence de l’ADN de quatre hommes différents, mélangé à celui de Ghislaine Marchal. «Il est possible qu’une empreinte, lors d’une manipulation ultérieure, ait pu être ajoutée à celle de Mme Marchal», a précisé le parquet.
Ces empreintes n’ont pas encore été comparées avec le Fichier national des empreintes génétiques ni à celles de l’entourage de la victime.
Ghislaine Marchal, veuve d’un équipementier automobile, a été assassinée dans sa villa de Mougins (Alpes-Maritimes), la Chamade, en juin 1991. Tuée par plusieurs coups de couteau, des inscriptions ont été retrouvées près du lieu du crime «Omar m’a tuer» et «Omar m’a t». Les enquêteurs se sont rapidement orientés vers Omar Raddad, son jardinier.
Ce dernier a toujours clamé son innocence dans cette affaire mais a été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle. En 1996, il a été partiellement gracié par le président Jacques Chirac, qui a réduit sa peine. Deux ans plus tard, il a bénéficié d’une libération conditionnelle après un comportement irréprochable derrière les barreaux.