Mallaury Nataf SDF : « En France, il n’y en a que pour les migrants »
Dans les colonnes de France Dimanche, Mallaury Nataf a confié sa détresse : sans domicile fixe depuis 2012 et privée de ses enfants, la comédienne promet « de se venger ».
Révélée dans les années 1990 par le sitcom Le Miel et les Abeilles, Mallaury Nataf vit aujourd’hui dans la rue, privée de la garde de ses trois enfants qu’elle a eu avec son compagnon Abraham Gabay. La situation de la comédienne serait devenue critique malgré un premier appel à l’aide, il y a deux ans : suite à ce SOS, elle avait reçu de nombreuses propositions de travail, notamment celle de son ancien producteur Jean-Luc Azoulay, et avait réussi à décrocher un CDI et un logement temporaire.
La semaine dernière, le magazine Voici a retrouvée l’ex actrice et révélait que rien ne s’était passé comme prévu : Mallaury Nataf est retournée à la rue, sur les grands boulevards parisiens. Et ce jeudi, France Dimanche a recueilli le témoignage de la mère de 43 ans. Selon le journaliste du magazine, lors de l’entretien, la jeune femme aurait refusé le billet tendu pour lui venir en aide et tenu des propos incohérents : « Le billet, il vient d’où ? De Fécamp ? Il y a des bénédictins là-bas. Moi, je suis juive, mon nom c’est Marie Myriam. Je suis de la tribu de Zabulon, une des douze tribus d’Israël. »
Privée de ses enfants, retirés en 2012 par les services sociaux, Mallaury Nataf jure de se venger. Les coupables ? Baal, Belzébuth et les archanges : « Ils m’ont pris Shiloh et ils vont payer, eux et leurs complices. Je serai sans pitié et me vengerai trente-deux fois. Je suis puissante. En plus, je suis juive, Corse et Sicilienne ! »
Totalement démunie, l’ancienne interprète de Lola décrit son quotidien difficile : « Je mange dans les poubelles et dors sur du métal depuis cinq ans et demi. Et je déteste le métal », confie-t-elle avant de dénoncer le manque de solidarité : « L’État ne fait rien pour les gens comme nous. Il préfère aider les migrants. »
En 2012, Mallaury Nataf avait déjà fait part de sa détresse au Parisien :