« Le Maroc a culturellement dix siècles de retard » : Franck Dubosc choque puis s’excuse
Interrogé sur la diffusion de Camping 3 dans le cadre du Marrakech du rire, Franck Dubosc a choqué les internautes en déplorant le retard culturel du Maroc. Devant le tollé provoqué, l’acteur a du présenter ses excuses.
Franck Dubosc passera-t-il ses prochaines vacances au Maroc ? Pas si sûr ! Début juin, l’acteur participait au Marrakech du rire, le festival de l’humour organisé par Jamel Debbouze. Une occasion pour le comédien de présenter en avant-première Camping 3 qui n’a pas été au goût du public marocain. En effet, selon de nombreux médias comme Le Figaro, de nombreuses scènes du film ont choqué les téléspectateurs qui partaient de la salle, au fur et à mesure.
Un coup dur pour Franck Dubosc qui est revenu sur cette avant-première dans une interview pour Télé Star : « C’est difficile au Maroc parce qu’on se rend compte que culturellement, il y a dix siècles de retard. Les femmes voilées, les enfants sortaient de la salle… Bah oui, il y a une séquence de nudistes sur la plage de volley-ball. Il y a encore beaucoup de travail à faire. »
Franck Dubosc a poursuivi sur la classification du film, interdit au moins de 16 ans au Maroc. Il confie : « On n’y a pas pensé mais ici, le film a été interdit au moins de 16 ans. Vous vous rendez compte ? D’autres producteurs ou distributeurs de films auront du mal à les amener là. Ils devront couper toutes les scènes ! »
Mais les propos du comédien n’ont pas été accueilli de manière positive sur les réseaux sociaux :
Faut expliquer à Franck Dubosc que même si le Maroc avait 10 ans de retard, il aurait toujours 10 ans d’avance sur les vannes de Camping 3.
— Jean-Moundir (@supermegadrivin) 16 juin 2016
Ma réponse à @dubosc_franck , sur sa phrase « le Maroc a 10 siècles de retard ». #LRT pic.twitter.com/QFD0clSrgP
— SaloméRainbow (@Salomerainbow) 16 juin 2016
Suite à ce tollé provoqué par ses propos, Franck Dubosc a publié un long message d’excuses sur son compte Twitter, affirmant avoir eu les paroles « d’un homme blessé et déçu de voir son nouveau bébé interdit aux enfants » dans un pays qui l’a « si souvent accueilli ».
— franckdubosc (@dubosc_franck) 16 juin 2016