Une opération en cours à Molenbeek a permis aux autorités d’arrêter Salam Abdeslam, l’homme le plus recherché d’Europe après les attentats du 13 novembre 2015. Retour sur cette vaste opération.
Tout est parti d’une perquisition qui a mal tourné, mardi, dans un appartement de Forest, en Belgique. Six policiers français et belges, qui pensaient mener une perquisition de routine, se sont retrouvés sous un tir nourri d’armes automatiques. L’un des trois hommes présents dans l’appartement a été tué par un tireur d’élite de la police, mais deux autres ont pris la fuite et étaient activement recherchés.
Selon les éléments ayant filtré sur cette perquisition, les empreintes digitales de Salah Abdeslam sur un verre ont permis aux enquêteurs de relancer la traque de l’homme le plus recherché d’Europe.
Si le parquet fédéral belge confirmera cette information, la chaîne RTBF ira plus loin en avançant que Salah Abdeslam fait parti des deux individus en fuite. Autre fait avancé : l’homme abattu dans l’appartement par le tireur d’élite n’est autre que Mohamed Belkaïd, un Algérien de 35 ans, un complice d’Abdeslam séjournant illégalement en Belgique.
Selon plusieurs informations qu’ils ont recoupées, les policiers belges ont très vite supposé que Salah Abdeslam était toujours dans la région. Grâce aux indices collectés dans l’appartement, ils se sont donc rendu à Molenbeek, dans une habitation située rue des Quatre Vents, où Salah Abdeslam s’est retranché.
Une opération d’envergure, ce vendredi 18 mars, a permis d’arrêter l’un des terroristes des attaques du 13 novembre 2015 : Abdeslam a essayé de se défendre et a tiré, mais il a été touché à une jambe. Si en premier lieu, les policiers ont cru le neutraliser, Salah Abdeslam a juste été blessé à la jambe. Il sera soigné dans un hôpital de Bruxelles et placé sous haute surveillance.
